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Il faut maîtriser la gestion d’un aquarium d’eau marin
avant de se lancer dans l’aventure.
Adopter des hippocampes demande énormément
de temps et d’implication.
Les hippocampes sont des poissons marins, il n’existe pas d’hippocampe d’eau douce.
C’est un projet intéressant, qui mérite d’être préparé correctement, nous avons à notre disposition maintenant tout le matériel nécessaire à la conception d’un environnement spécifique, encore faut-il prendre le temps.
Les hippocampes mangent principalement des crevettes !
Mysis, artémias, petits gammares, petites crevettes à carapaces molles ne risquant pas de les étouffer. Nous ne connaissons pas d’hippocampe qui mange de la nourriture sèche, ce n’est pas un guppy. Nos hippocampes sont éduqués à manger des artémias et du mysis décongelés, c’est un point important à vérifier lors d’un achat.
Un hippocampe seul risque de stresser très vite, de tomber malade et de mourir…
Les hippocampes sont des animaux grégaires, il faut constituer un groupe.
Qualité de l’eau mer:
Il faut une bonne qualité d’eau, l’utilisation d’un sel spécifique (type récifal) n’est pas nécessaire, utiliser un sel synthétique classique. Changements d’eau réguliers comme dans tout bac en fish only. Veiller à ne pas avoir d’accumulation de nitrates.
Filtration:
L’idéal est une bonne décante.
Ecumeur:
Les hippocampes sont de gros pollueurs, ils font de la gâche en mangeant, ont un tube digestif primitif (et court) et donc produisent beaucoup de fécès, il faut donc éliminer les protéines, le dimensionnement de l’écumeur sera donc primordial.
Il faut prévoir des siphonnages réguliers du bac, éviter l’accumulation de vase dans le sable.
UV:
Si vous ne possédez pas de bac de quarantaine, l’UV est impératif. Lors de l’arrivée de nouveaux pensionnaires, il devra fonctionner 24h/24. Des animaux venant d’un autre environnement, même sains, sont stressés par le changement d’eau. Les bactéries présentes dans le bac sont spécifiques à celui-ci. L’hippocampe n’ayant pas d’écaille, il est plus sensible que les autres poissons. L’UV va aider à limiter ce stress lors de leur acclimatation.
L’acclimatation passée, un fonctionnement de 6 heures / jour devient suffisant.
L’apport régulier de bonnes bactéries dans le bac semble utile, peut être aussi des probiotiques.
Comme tout bac marin, le bac d’hippocampes devra être cyclé avant l’arrivée des animaux.
prévoir une réserve de microcrustacés.
La présence de copépodes est une bonne chose, mais les hippos vont les décimer très vite. Si votre développement de copépodes est optimal, éviter d‘introduire des mysis tropicaux qui réduiraient à néant tous vos efforts.
Le bac :
Fond de sable calcaire, pas trop grosse granulométrie pour que les artemias ou mysis décongelés ne restent pas coincés dedans et s’y décomposent.
Roches vivantes : 10 kg pour 100 litres.
Il faut bien les préparer et les observer en amont, risque d’introduire dans le bac, crabes, squilles, vers de feux, étoile de mer ou autres …
Attention aux vers de feux, anémones ….. Un hippocampe blessé est rarement récupérable !!
Algues : caulerpes, préférer les algues rouges, elles poussent moins vite et peuvent être rincées à l’eau douce .
Auxiliaires de nettoyage : escargots, porcelaines, Lysmata wurdemanni (mange les anémones).
Il faut prévoir des éléments de décor pour que les hippocampes puissent s’attacher (ils dorment sur un support) : filet de pêche à grosses mailles, cordage, afin d’avoir des points d’attache en hauteur et au fond. Il existe des structures de roches synthétiques qui permettront aux hippocampes de se reposer. Certaines racines en résine peuvent être aussi un bon compromis.
